Les réductions de production chinoises déclenchent une flambée des prix du cuivre dans le contexte de la transition énergétique

Le marché mondial du cuivre a connu un bouleversement sismique le 13 mars lorsque les fonderies chinoises ont annoncé d'importantes réductions de production, envoyant des ondes de choc à travers l'industrie et provoquant une flambée des prix de référence du cuivre sur les principales bourses. Le prix du cuivre à trois mois sur le London Metal Exchange a grimpé à 8 799 dollars par tonne métrique, tandis que le cuivre pour livraison en mai sur le marché Comex de New York a atteint 4,06 dollars la livre (8 932 dollars la tonne), représentant une augmentation de 3,3 % par rapport à la veille. Cette flambée des prix intervient alors que le cuivre est projeté pour jouer un rôle central dans la transition vers les énergies propres et la neutralité carbone d'ici 2050.

Le cuivre est devenu indispensable dans les infrastructures d'énergie renouvelable, les véhicules électriques, la modernisation des réseaux et les systèmes de stockage d'énergie, ce qui en fait un facilitateur clé d'un avenir énergétique durable. Les dynamiques actuelles du marché présentent des implications significatives pour les efforts mondiaux de transition énergétique, car les pénuries de cuivre pourraient potentiellement ralentir l'adoption des technologies propres. Les réductions de production des fonderies chinoises, qui représentent une part substantielle de la capacité mondiale de transformation du cuivre, soulignent la fragilité des chaînes d'approvisionnement pour les minéraux critiques essentiels aux objectifs climatiques.

Plusieurs sociétés minières sont susceptibles de bénéficier de ces conditions de marché. Benjamin Hill Mining Corp. (OTC : BNNHF) (CSE : BNN), une société d'exploration junior cotée au Canada, fait progresser le projet Alotta dans le territoire du Yukon. La propriété Alotta présente plus de 4 sur 1 kilomètres de géochimie de sols aurifères in-situ, indiquant un potentiel de minéralisation substantiel. Ses similitudes géologiques avec le célèbre gisement Casino et les preuves de processus de minéralisation de type porphyrique renforcent la prospectivité du projet dans un marché du cuivre qui se resserre.

Freeport-McMoRan Inc. (NYSE : FCX), l'un des plus grands producteurs de cuivre cotés en bourse au monde, a rapporté des chiffres de bénéfices et de revenus impressionnants au quatrième trimestre 2023, tirés par la demande croissante de cuivre et les prix plus élevés de l'or. Avec des opérations en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Indonésie, la société poursuit activement des opportunités de croissance, y compris des projets d'expansion aux États-Unis pour capitaliser sur la demande croissante de cuivre dans les applications d'énergie propre.

Ero Copper Corp. (NYSE : ERO) (TSX : ERO) présente une autre opportunité convaincante grâce à ses opérations à marge élevée, à forte croissance et à faible intensité carbone au Brésil. Le projet Tucuma de la société devrait commencer la production de concentré de cuivre au second semestre 2024, renforçant davantage sa position sur le marché du cuivre alors que la demande continue de dépasser l'offre. First Quantum Minerals Ltd. (OTC : FQVLF) (TSE : FM), malgré avoir rapporté une perte nette au quatrième trimestre 2023 en raison de perturbations à sa mine Cobre Panamá, reste engagée dans des initiatives de croissance incluant l'expansion S3 à la mine Kansanshi en Zambie, ce qui pourrait débloquer une valeur supplémentaire pour les actionnaires dans l'environnement de marché favorable actuel.